Tatouages de Geek (à suivre)

Tatouages de Geek



Autrefois synonyme de blouson en cuir et grosse moto, le tatouage n'a eu de cesse de se démocratiser au fil du temps. Au point d'avoir infiltré les couches de la société les plus improbables. Jusqu'aux geeks, qui n'hésitent plus à parer leur peau de référence manga, SF, jeux vidéo et autres symboles informatiques dont la signification pourrait rester mystérieuse pour les non-initiés.


Joshua Toy

Joshua Toy, Boston, Massachusetts - USA, 21 ans, étudiant en Informatique et Littérature :
"Depuis que je suis jeune, je blague en disant que je veux un tatouage avec les personnages de Street Fighter. Puis, j'aime tout ce qui touche à la technologie.

J'ai finalement opté pour un tatouage représentant Mario en train de sauter sur un bowser. J'ai grandi avec ce jeu, je trouve les personnages excellents et j'aime ce perpétuel combat ente le bien et le mal. Dans 5 ans j'ai envie de me faire, justement, ce tatouage de Street Fighter, je pense que ce sera une grosse pièce dans le dos."

"Certains disent que je suis dingue et d'autres trouvent cela marrant ! Mais, je me fiche des réactions. Des tatouages, il en faut pour tous les goûts et styles ! Je ne me sens pas plus con que le type qui va se faire tatouer le nom de son équipe sportive favorite !"


Heather Ingram

Heather Ingram, Horn Lake, Tennessee - USA, 38 ans, mère au foyer :
"Mon tatouage est une variante de plusieurs personnages et symboles de jeux vidéo : la boule de cristal N°4 de Dragon Ball Z, La légende de Zelda, Triforce 1, Super Mario, le champignon, l'étoile d'invincibilité et l'épée du royaume des cœurs, tous ces éléments sont surmontés du nuage de chance. J'ai voulu me faire tatouer ces signes car ils représentent des moments merveilleux passés avec ma famille et mes enfants.

"Aujourd'hui, je pense à de nouveaux tatouages, mais ils ne seront pas en rapport avec l'univers des technologies et des jeux. Mon tatoueur m'a dit qu'il avait de plus en plus souvent des commandes pour des motifs de geeks. Je pense que ce genre est en train de devenir populaire aux USA. Ne serait-ce que sur le net, on tombe souvent sur des pages."


Henriette Weber

Henriette Weber, Copenhague, Danemark, 29 ans, webmaster free-lance :

"Mon tatouage est un Megaman. Quand j'étais petite, je jouais souvent à ce jeu. Je suis passionnée de Pixel Art donc, il me semblait intéressant d'avoir un tatouage qui se démarque. Puis, ici, avoir ce genre de tatouages n'est pas encore vraiment une mode. Même si je pense que cela va prendre de l'importance."

"Je pense souvent à me faire un tatouage qui complèterait celui qui existe déjà. Mais, quoi ? Ce sera une surprise. Après, je ne sais pas quand je vais passer à l'acte."


Majd Al Shihabi

Majd Al Shihabi, Waterloo - Canada, 20 ans, étudiant en Ingénierie informatique :
"J'aime la technologie et je pense qu'elle peut régler de nombreux problèmes dans le monde. Ainsi, en 2007, je me suis fait tatouer un interrupteur d'ordinateur sur ma cheville pour signifier mon attachement à la technologie. A mes yeux, c'est un symbole ! Puis, je pense également à me faire tatouer un arbre pour ne pas oublier que je suis un être humain !"

"Je ne sais pas si c'est à la mode au Canada. Dans mon université, il y a beaucoup de geeks, mais j'ai seulement croisé deux personnes qui avaient des tatouages de la sorte : un étudiant en Mathématiques avec une adresse I.P. et un autre avec le symbole de l'infini sur le poignet."


Christian Heilmann

Christian Heilmann, allemand installé à Londres, développeur web pour yahoo :
"Il fallait que quelqu'un le fasse. C'est la vie résumée en trois symboles : on vous allume, vous jouez et ensuite vous arrêtez.

Je n'ai pas eu mal du tout. On dirait que plus il y a de gras, plus on souffre. Et au niveau de l'intérieur du bras, on est quasiment sur l'os..."


Steven Smith alias Zune Guy

Pour terminer ce diaporama, impossible de ne pas mentionner le "Zune Guy", fan de boy de Microsoft qui s'est ridiculisé sur le net en 2008 en arborant des tatouages à l'effigie de Zune, le lecteur portable de la multinationale.

Après avoir contacté le service client de Microsoft pour demander s'il pouvait légalement adopter le nom de "Microsoft Zune", Steven a fini par retourner sa veste. Il a recouvert son tatouage à l'épaule d'un portrait de Dick Cheney et acheté un I-Pod :

"C'est fini pour moi. J'ai le Zune depuis le début et j'ai noté peu d'améliorations. J'ai fait de mon mieux pour les soutenir à chaque étape, mais la récente annonce sur la Xbox Live lors de l'E3 m'a convaincu d'abandonner."

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